Course poursuite et violences entre Argelès et Boulou

Le 4 octobre 2020, un dimanche, une famille a la peur de sa vie entre Laroque-des-Albères et Boulou. Être poursuivi par un conducteur irresponsable qui finira par blesser un autre automobiliste. Et cela, sans aucune raison évidente. A midi ce dimanche, un homme saignant a été emmené par les services de secours au niveau de l’avenue Général de Gaulle dans la commune de Boulou, tandis qu’un autre a été arrêté par les services de gendarmerie. L’histoire de l’homme blessé est terrifiante.

Attaqué sans raison apparente

Peu après midi, après s’être baladé dans une brocante à Laroque-des-Albères avec sa femme et leurs quatre enfants, il roulait tranquillement sur la ligne droite reliant Argelès et Boulou. Soudain, derrière lui, une voiture s’approchait à toute vitesse, et le conducteur s’excita et lui fit signe d’accélérer. La vitesse limite sur cet axe étant de 80 km / h, le père de famille refusera.

D’après le plaignant, l’autre personne au volant d’une berline de marque BMW serait alors « devenu colérique ». Sans qu’ils ne se soient jamais croisés auparavant dans la région, il aurait alors percuté son véhicule Nissan Navara à plusieurs reprises, sur les flancs et à l’arrière et cela, jusqu’au centre du village de Boulou où la famille prise de panique s’est finalement décidée de s’arrêter.

Le père de famille serait alors sorti de sa voiture de même que l’homme qui le poursuivait. L’individu en question serait alors descendu armé d’une grande barre de fer et lui aurait donné un violent coup sur la tête.

Avertis par des témoins, les hommes du peloton de gendarmerie de l’autoroute de Pollestres sont aussitôt arrivés et ont pu interpeller le fou furieux, qui a ensuite été remis à la communauté de brigades du Boulou chargée de mener cette enquête. Mardi dernier, l’homme à peine âgé d’une trentaine d’années, était alors présenté en comparution immédiate devant un juge pour violence avec arme et conduite en état d’ivresse et sous l’emprise de stupéfiants (cocaïne).

Comme cela est autorisé par la loi, le prévenu a demandé un délai de quelques jours pour préparer sa défense avec son avocat. Il n’a pas nié les faits, mais s’est contenté de rappeler qu’il avait agi de la sorte car le conducteur du Nissan lui avait fait « une queue de poisson ». Et devant les gendarmes, il a rajouté :

« Je n’ai pas supporté qu’il roule à si faible allure ».

L’affaire sera jugée le 4 novembre prochain, mais d’ici cette date le tribunal a décidé de maintenir l’homme en détention « puisqu’il s’agit de faits commis avec une totale gratuité par quelqu’un qui se trouve actuellement en libération conditionnelle et sous le coup d’un sursis avec mise à l’épreuve », a motivé le président. A noter que l’individu est un repris de justice, et qu’il venait juste de sortir d’un établissement carcéral.

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