Retour des néonicotinoïdes en Pyrénées-Orientales

Quatre députés des Pyrénées-Orientales ont approuvé à l’Assemblée nationale une loi visant la remise partielle sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques que les organisations environnementales jugent responsables, entre autres, pour une mortalité excessive des abeilles.

Les conséquences

Un an et demi avant les élections présidentielles, les principaux partis politiques ont voté le 6 octobre pour restaurer temporairement les néonicotinoïdes. Utilisés depuis les années 1990, ces produits représentent un tiers des ventes mondiales de pesticides. Ils sont fortement critiqués par les associations environnementales et les apiculteurs car ils sont responsables d’une mortalité excessive des abeilles. Ils attaqueraient le système nerveux central des abeilles, les désorientant et altérant la fertilité abeilles mâles.

Une mesure venant du gouvernement

Néanmoins, la mesure a été décidée par le gouvernement en réponse à la crise agricole subie par l’industrie française de la betterave sucrière. Bien qu’il n’y ait pas de production de ce type dans les Pyrénées-Orientales, les quatre membres du département ont décidé de voter pour cette réintroduction sur le marché pour une période de trois ans. C’est le cas des trois représentants de LREM, Romain Grau, Laurence Gayte et Sébastien Cazenove, tout comme le groupe présidentiel majoritaire, mais depuis le début du quinquennat, ils ont connu des défections record dans ce vote.

En raison de l’avis unanime de tous les membres, les différences dans les rassemblements nationaux sont inconnues, puisque Catherine Pujol, élue membre depuis que Louis Aliot est devenu maire de Perpignan, est le groupe Un membre du groupe a voté en faveur du groupe fourni par la puissante alliance agricole FNSEA. Françis Daspe, représentant de la France insoumise et de son département, a condamné ce choix.

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