L’été est déjà là avec les cerises qui, comme d’habitude, inondent le marché. Mais cette fois, la pépite rouge de Roussillon ne sera pas à la portée de toutes les bourses pour le grand mécontentement des consommateurs.
Raisons du prix élevé de la cerise
La cerise affiche entre 8 et 10 euros le kilo cette année. Un prix qui n’attire pas tellement les consommateurs de ce fruit. Du coup, on constate une mévente dans les marchés et même dans les grandes distributions qui peinent à écouler leurs marchandises. La fragilité de la cerise fait qu’elle ne se conserve pas longtemps. Du coup, elle finit par pourrir et se retrouver à la poubelle.
La principale cause de cette hausse de prix est imputable aux conditions météorologiques qui n’ont pas été favorables cette année. L’hiver n’a pas été accompagné de soleil et les fortes pluies du printemps ont éclaté les fruits. Selon les agriculteurs, un fruit sur vingt est gardé, ce qui a diminué les récoltes de 80 %.
Avec un prix affiché de 18 euros en début de saison, la cerise pourrait être qualifiée de fruit de luxe. En 2019, à la même période, le prix au kilo ne dépassait pas les 4 euros. L’instabilité de la météo en fin de saison fait craindre le pire aussi bien aux agriculteurs qu’aux consommateurs.
La même situation s’était déjà présentée en 2015 avec une baisse de production de la cerise qui a provoqué une hausse des prix. Au lancement, les prix étaient de 14 euros avant de baisser à 12 et 10 euros. Toutefois, le prix à la barquette ramenait le prix du kilo à 20 euros.
La cerise en gelée pour limiter la casse
Toutefois, les cerises en gelée pourraient être une solution envisageable pour les agriculteurs. En effet, une petite entreprise locale de transformation de cépages locaux en gelée entrevoit la possibilité de transformer les cerises en gelées arrosées de muscat. Cette structure, implantée dans les Pyrénées-Orientales depuis bientôt un an, a pour but la valorisation de la production locale.
La responsable de l’entreprise affirme que même si les cerises ont un aspect abîmé, il n’en demeure pas moins qu’elles conservent toujours leur saveur. Raison pour laquelle elle envisage d’en faire des gelées.
La production des gelées de cerise a déjà commencé avec l’achat d’une centaine de kilos auprès d’un agriculteur. En plus des gelées, la jeune entrepreneuse envisage aussi de congeler une partie des cerises afin de l’associer avec d’autres fruits pour faire une autre composition.
Webmaster et rédacteur en chef du site, j’ai longtemps travaillé dans le département des Pyrénées-Orientales, une région que j’affectionne pour son environnement, sa douceur de vivre, son climat et son patrimoine.