Top 20 des lieux à découvrir et activités à faire dans le département de la Lozère

L’endroit rêvé pour profiter pleinement de ses vacances dans le calme, la forêt, les montagnes, la bonne ambiance… c’est la Lozère. Hauts plateaux, grottes, zoo, cascades, le département le moins peuplé de la France en est suffisamment pourvu pour garantir à ses hôtes, des moments de pur bonheur. Où aller et que faire dans le département de la Lozère ?

1. Un tour dans la ville de Mende

La préfecture de la Lozère est dotée d’un centre historique sillonné de petites rues étriquées qui desservent de petits espaces sympas. Une grande Cathédrale moyenâgeuse est le souvenir du règne des évêques qui ont été à la tête de la ville ainsi que de la province du Gévaudan.

Le « Circuit du Patrimoine de Mende » est constitué des pistes qui alimentent la ville de Mende et qui permettent de découvrir par soi-même, à la faveur d’une flânerie, des monuments, le pont Notre-dame, le siège de la municipalité. Il ne faut surtout pas se priver de la superbe vue que procure le sommet du Causse de la ville.

2. La Corniche des Cévennes : un festival d’images pour l’esprit

Les crêtes qui délimitent la Lozère et Gard, portent la voie qui dessert Saint-Jean-du-Gard et Florac. Ce trajet ancien, favorisait un déplacement efficace des troupes qui pouvaient avoir un panorama clair des environs.

Envie d’un parcours touristique riche en images ? Partir en voiture et prendre la peine de marquer des pauses pour dévorer des yeux, ce festival de paysages, est sans doute ce qu’il y a de mieux à faire sur les vallées borgnes et françaises.

3. Aven Armand : la caverne aux 400 stalagmites

Et voici un des immanquables du département de la Lozère : l’Aven Armand. Cette imposante caverne matérialisée dans le calcaire (du Causse Méjean) est accessible, 50 m en profondeur dans le souterrain, par le biais d’un funiculaire. 

L’aven Armand est orchestré en spectacle sonore et lumineux, qui accompagne les visiteurs pendant le parcours. Le circuit dévoile environ 4 centaines de colonnes de calcaires qui s’élèvent, et une salle d’un gigantisme telle qu’elle est capable de contenir ‘’Notre-Dame de Paris’’.

4. Passer un moment de détente à la Cascade de Runes  

Cette chute d’eau se compose de 2 sauts et fait 60 m environ de hauteur en tout. Comment s’y rend-on ? Un parking est disponible en direction du pont de Monvert. Un petit moment de marche d’environ 20 m, suffira pour rallier le pinacle de la cascade. Attention, la pente est raide, mais praticable cependant.

Bien que l’eau soit fraîche toute l’année, on peut s’offrir de bonnes baignades. Si l’on ne l’a pas remarquée au début de la piste qui mène à la chute d’eau, une pierre remarquable attire forcément l’attention à la descente. Elle présente une image de dragon qui se fourre la queue dans la bouche. Une légende rapporte que des vikings qui flânaient sur le mont Lozère en sont les auteurs.

5. Grotte de Dargilan : une ambiance de couleur unique

Une fois en Lozère, il faut absolument se faire le plaisir de sillonner la plus imposante des grottes des Causses, et même des Cévennes. C’est à Meyrueis que la grotte de Dargilan exprime sa splendeur en déployant une taille immense et des concrétions belles par leur couleur naturelle. C’est tout logiquement que la grotte est surnommée : « La grotte rose ». Et pour cause, le rose domine l’aspect visuel de ses salles. On y aperçoit :

  • le clocher ;
  • la cascade pétrifiée ;
  • l’oreille d’éléphant.

Cet endroit ne s’oublie pas de sitôt.

6. Langogne : cité de la transformation de la laine

Des restes de remparts, qui naguère protégeaient le monastère et l’église bénédictins, en disent beaucoup sur la fortification dont avait bénéficié le centre-ville de Langogne. Les tours sont transformées en résidences. Le Lac de Naussac s’étend sur 1 050 ha et accueille le Kife-surf, la planche à voile et d’autres activités nautiques.

Les traditions du coin sont gracieusement présentées au « musée vivant de la filature des Calquières ». C’est la plus vieille de l’hexagone. Comment se travaille la laine de mouton pour obtenir un ensemble de fils qu’on peut tricoter ? Les animateurs du musée l’expliquent.

7. Parc des loups du Gévaudan pour admirer ces canidés

Plus de 100 loups (5 sous-espèces) cohabitent dans le parc du Gévaudan. L’objectif des propriétaires est de redonner une belle image à cet animal mal vu. C’est par une muséographie que commence la visite. Là, on en apprend sur l’utilité et le rôle des loups en matière de conte et de publicité. Une documentation au sujet de la bête est en exposition.

La suite du programme ? Entrée dans le domaine des animaux. Les loups sont répartis en 5 lots en fonction de leur provenance. On peut ainsi admirer des loups venus de Sibérie, d’arctiques, d’Europe, de Mongolie et du Canada.

8. La cité moyenâgeuse de Sainte-Énimie

C’est indubitablement l’une des cités françaises les plus belles. De petites rues étroites en provenance du rivage du Tarn, joliment pavées de galets, joignent les petites places et aboutissent à l’église romane.

La visite du village se fait de 2 façons :

  • Sillonner le village en compagnie d’un guide conférencier.
  • Parcourir la cité soi-même en s’aidant d’une application ou d’un plan du village.

C’est le chemin de l’ermitage qu’il faudra emprunter pour se rendre à la grotte qui aurait servi de retraite à la princesse Énimie. À proximité, on peut accéder à un promontoire qui donne une vue sublime du village.

Randonnée pédestre ou en canoë sur la rivière ? Dans les 2 cas, commencer au départ de Sainte- Énimie, est une excellente idée. 

9. L’imposante Garde-Guérin

On trouve la Garde-Guérin dans la municipalité de Prévenchères. Le tronçon qui joint la Méditerranée et l’Auvergne, connaissait une insécurité exacerbée du fait d’une bande organisée de pillards. C’est donc pour sécuriser le trajet que les Chevaliers Pariers se sont constitués en une communauté économiquement et militairement forte.

De nos jours, on peut visiter en toute tranquillité, la tour (la Garde-Guérin), le four qui servait à produire du pain, l’église et le château.

10. Réserve naturelle des bisons d’Europe

La Lozère offre l’opportunité d’admirer en vrai, le plus gros mammifère (terrestre) visible en Europe : le bison. En Europe du Nord, on le trouve à l’état sauvage. Il est cependant domestiqué en Margeride. On peut s’offrir le plaisir de les côtoyer dans ce parc d’environ 80 ha.

Une partie du trajet en visite dans le parc, se fait à pied, et une autre en calèche. En hiver, on peut faire le parcours en traîneau. Une muséographie spatiale relate l’histoire des bisons dans le monde.

11. S’embarquer pour les gorges du Tarn

Si l’on veut vivre la splendeur des gorges du Tarn, c’est depuis la Malène qu’il faut se mettre à bord d’une embarcation pour se faire guider par des professionnels. L’on naviguera sur l’eau en se faufilant parmi les falaises sur un parcours du canyon en pente raide. Le batelier-guide, pendant le circuit, décrit et explique la flore et la faune tout en racontant l’histoire des lieux.

1 h d’horloge pour une promenade d’environ 8 km. Courte certes, mais passionnante. Une activité à ne pas manquer en Lozère.

12. Le lac glaciaire de Saint-Andéol

Il y a environ 2 millénaires, ce lac de glacier accueillait une célébration païenne. La rumeur rapporte que des offrandes étaient faites au lac. Des archéologues auraient sondé les eaux.

Le site est pourvu d’une flore particulière à cause de sa tourbe. Sa faune, et bien entendu sa flore, lui ont valu d’être classé. Saint-Andéol a érigé une chapelle dans le but de mettre fin aux adorations païennes. Les restes de l’édifice peuvent être observés au nord du lac.

13. Le Cham des Bondons : 2e menhir de la France

À proximité du Mont Lozère et de Florac, se trouve un plateau de calcaire : le cham des bondons. Parmi les plus grands regroupements de monuments de pierre (menhirs) dans l’hexagone, le cham de bondon est le 2e après le Carnac en terre bretonne. Exhaussés vers 3 000 ans avant Jésus-Christ, 154 menhirs subsistent encore. Ils sont classifiés en groupes repérables à l’aide d’indications de flèches sur des pistes qui permettent d’explorer le site et de découvrir par la même occasion, 30 tertres mortuaires également présentes sur le site.

14. La grimpette du Mont Lozère

C’est l’une des plus belles randonnées qu’offre le département de la Lozère. Au bout de la balade, on se retrouve à 1 699 m en altitude, au zénith de la région, d’où l’on peut admirer le paysage de façon global, y compris les Alpes.

Si l’expérience en vaut la peine, il convient de prévenir que les habitués de la marche seront les plus aisés dans cette aventure. Et pour cause, le parcours nécessite au moins 6 h 30 de marche, et c’est sans compter que le départ est pris à Bleymard qui présente une dénivellation de 650 m.

15. Le parc du Vallon du Villaret pour une détente assurée

Balade dans la nature, jeux divers, arts et loisirs, sont le lot de bonheur et de bien-être que procure le parc du Vallon du Villaret, aussi bien aux petits qu’aux adultes de tous les âges.

La visite s’effectue sur un temps flexible (3 à 5 h) selon l’appétence que l’on a pour la nature. Au total, une centaine de curiosités à découvrir et des expériences singulières à vivre.

16. Explorer le chemin de Stevenson

« Voyage avec un âne dans les Cévennes » est un ouvrage publié en 1879 par Robert L. Stevenson. L’auteur retrace un parcours lozérien intéressant qui va du Puy-en-Velay à Alès. Voilà tout tracé, un itinéraire à explorer pour admirer les paysages du Mont Lozère et du Gévaudan.

Bien sûr, il ne s’agit pas de s’adonner à une randonnée pédestre sur 1 mois, mais de faire un tronçon de son choix. Le parcours est jonché d’endroits dignes d’intérêt.

17. Maison des Vautours : une immersion dans le monde de ces rapaces

Située au beau milieu des gorges de la Jonte, la ‘’Maison des Vautours’’ se positionne comme un belvédère. Ce musée est dédié à l’histoire de la relation de ces rapaces avec Cévennes, ainsi que de celle de la réintroduction (dès 1981) des oiseaux.

La visite s’entame par une observation de la colonie des vautours juchés sur les falaises. On sera ensuite entraîné par un guide, dans une salle où l’on aura droit à une projection en direct, de l’activité des vautours. En effet, 3 caméras sont placées à des endroits stratégiques : 

  • dans un nid ;
  • sur un angle embrassant un large ensemble de perchoirs ;
  • près de l’alimentation des oiseaux.

Ces caméras retransmettent en temps réel, de curieuses scènes de vie de la colonie de vautours. On peut aussi visionner les images les plus insolites, enregistrées depuis quelques années. Ce genre de visite en Lozère, peut être un gros cadeau pour récompenser les enfants.

18. Mont Aigoual pour une promenade plaisante

Le Mont Aigoual s’élève à 1 567 m en altitude, à la frontière de la Lozère et de Gard. Cette position spatiale offre l’avantage de pouvoir contempler 13 départements, et même les massifs des Pyrénées, ainsi que ceux des Alpes. Comment s’y rend-on ? Il suffira, à partir de Valleraugue, de gravir 4 000 marches seulement sur une dénivellation de 1 200 m. Pas d’inquiétude ! On peut y parvenir aussi en voiture.

Une majestueuse bâtisse aux airs de château s’y dresse : c’est la dernière station de météorologie en montagne. On peut profiter des expositions en place, pour percer le mystère des phénomènes qui engendrent les précipitations, ainsi que les beaux temps. Les férus de randonnées trouveront sur le Mont Aigoual, 28 chemins, tandis que les amateurs de ski disposeront d’une station.

19. Le village de Javols et son musée archéologique 

C’est en lieu et place de l’ancienne capitale gallo-romaine (Gabales) que se tient la cité de Javols. Le musée conserve les trouvailles archéologiques réalisées sur place. L’ancienne cité s’apprécie en un parcours d’1 h environ.

L’histoire des fouilles archéologiques se relate par panneaux explicatifs interposés. On découvre aussi les points d’intérêts les plus importants d’Anderitum. Mieux, des casques de réalité virtuelle, par le biais d’une application spécifique, font admirer les images de la Javols antique, telles qu’elles étaient.

20. La cuisine en Lozère

Quand on a pu voir des paysages, entendre des histoires, et apprécier des senteurs, l’expérience ne saurait être complète sans que l’on ne goûte à une spécialité du terroir. Le département de la Lozère met sur le marché 4 fromages AOC :

  • le Bleu des Causses ;
  • le Laguiole ;
  • Pélardon ;
  • et le Bleu d’Auvergne.

De la farce de porc cuisinée avec de la crépine permet de concocter le fricandeau. 

Un autre délice dont il faut absolument se régaler : la Pouteille. C’est un savant mélange de viande de bœuf et de pattes de porc qu’on laisse mariner dans une sauce de vin.

Et pour finir en beauté ce voyage à travers la Lozère, un dessert local : la coupétade.

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