L’enquête menée par la police aux frontières aura duré plusieurs années et mobilisé de nombreux agents. Au total, 5 individus ont été arrêtés et plus de vingtaine d’autres est mis en cause dans cette affaire hors normes.
Un succès pour la DIDPAF
La Direction Interdépartementale de la Police Aux Frontières de Perpignan est fière de l’issus de cette enquête avec le démantèlement d’une officine de fabrication de faux permis internationaux andorrans. C’est la BMR (Brigade Mobile de Recherche) qui a interpellé les 5 membres responsables du réseau.
2016 : Début des investigations
Après une première identification du faussaire au début de l’enquête en 2016, de nombreuses perquisitions ont été menées avec notamment la confiscation d’ordinateurs, et le matériel pour fabriquer les faux documents (massicots, tampons, papier, etc…).
Le faussaire vendait les faux documents entre 400 et 1500€
En réalité, l’individu, plutôt malin, fixait son prix en fonction des potentiels clients et de leur aisance financière. Une marge de négociation large et qui lui a permis de délivrer plus de 30 faux permis en France. Mais pas seulement…En effet, il aurait aussi écoulé de fausses attestations de travail. Il a bien évidemment été mis en examen et encourt amende pouvant atteindre 100 k€ et une peine maximale de 7 ans de prison.
2018 : La suite de l’enquête
4 autres individus sont interpellés à Perpignan. Originaires de Seine-et-Marne, ils encourent la même peine que le premier.
La police aux frontières a ainsi pu mettre la main à plus de 20 autres hommes qui roulaient avec des faux permis de conduire internationaux. Une aubaine pour ces personnes qui n’avaient plus de points sur leurs vrais permis. Après leurs prochaines comparutions, ils risquent 75 000 € d’amende et 5 ans de prison.
Webmaster et rédacteur en chef du site, j’ai longtemps travaillé dans le département des Pyrénées-Orientales, une région que j’affectionne pour son environnement, sa douceur de vivre, son climat et son patrimoine.